Pourquoi créer le Torabhaig Sound of Sleat Batch Strength (brut de fût)? Parce que nous le pouvions, que nous le voulions, que nous pensions que nos consommateurs (comme nous) pourraient être intéressés ; alors, « pourquoi pas ? ».
Pour certains, un brut de fût est une excellente nouvelle : « un whisky pour les amateurs de whisky », pensent-ils ; pour d'autres, c'est un peu trop fort. Alors, pourquoi choisir le Torabhaig Sound of Sleat brut de fût? Et pourquoi ces derniers devraient-ils oser le goûter ?
La clé réside dans l'équilibre, et chez Torabhaig, notre confiance en cet équilibre est telle que nous avons produit deux bruts de fûts, commercialisés dans le monde entier à des âges relativement jeunes.
Si nous obtenons cet équilibre à ce jeune âge, c'est parce que, lors de l'élaboration de notre whisky « élégamment robuste », nous avons considérablement « apprivoisé » l'esprit dans la salle des alambics. Beaucoup de contact avec le cuivre et des points de coupe élevés ont donné naissance à un spiritueux bien tempéré qui évolue rapidement vers une finesse harmonieuse et équilibrée.
Nous avons élaboré le Torabhaig Allt Gleann brut de fût (61,1 % vol.) à environ cinq ans d'âge, et la différence avec notre version à 46 % vol. était fascinante. Le Whisky Advocate nous a attribué la note de 95, une récompense parfaitement justifiée. L'équilibre à ce degré, dans sa jeunesse, était incroyable. Il était plus riche, plus crémeux, plus corsé, et j'ai trouvé que non seulement les notes de vanille et de miel étaient plus prononcées, mais qu'il semblait encore plus équilibré et complexe à un degré plus élevé.
Lors de la sortie du Torabhaig Sound of Sleat plus tôt cette année, on a immédiatement pensé qu'il s'agissait d'un whisky qui se prêterait parfaitement à une édition brute de fût. Et comme nous avions décidé depuis longtemps qu'il en existerait une, c’était une véritable aubaine ! On s'est vraiment dit « pourquoi pas ? »
Torabhaig Sound of Sleat brut de fût offre aux amateurs une nette différence en comparaison avec sa version à 46 %, même s’il y a de nombreuses similitudes (!). Ma première réaction a été que l'ajout d'eau à 46 % avait arrondi le tout ; il y a certes moins la sensation de « feu », mais j'ai aussi trouvé que certaines nuances étaient devenues moins distinctes. Ce que Neil (maitre distillateur Torabhaig) appelle « le côté fumé et braisé » s'était un peu perdu à 46 % d'alcool, mais son merveilleux profil aromatique, bien structuré, s'est très bien exprimé en brut de fût.
Avec le brut de fût, j'ai trouvé les notes d'épices douces plus marquées et j'ai trouvé une note distincte de fruits confits, absente à 46 % d'alcool. Après quelques gouttes d'eau, le bonbon a laissé place à des notes onctueuses, fraîches, mûres, de pêche et d'abricot, que j'ai trouvé très attrayantes. Cela incarne le « goût fumé » que nous aimons mettre en avant sur nos étiquettes. Cette rondeur, associée à la rondeur du chêne américain, est plus marquée à un degré plus élevé, et l'équilibre est parfait !
À ceux qui pensent qu'il est peut-être trop fort: essayez-le, car il n'a vraiment pas un goût trop prononcé. Je ne pense pas que les profils aromatiques soient très différents, mais le brut de fût présente une plus grande complexité avec des notes plus précises et définies.
Quant à « pourquoi ? », pourquoi pas ?!